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CHOISIR les bons réglages de l’APN compact en digiscopie

 

Vous disposez d’une bonne longue-vue à optique ED, d’un appareil photo numérique (APN) performant et d’un bon adaptateur de digiscopie. Outre un peu de pratique, ce qu’il vous faut encore pour réussir de belles images, c’est choisir les bons réglages pour votre APN. 

Le b – a ba

Pour bien aborder la digiscopie et les réglages de votre appareil numérique, il est nécessaire que vous compreniez les principes fondamentaux de la photographie, les relations entre ouverture du diaphragme, vitesse d’obturation, sensibilité, profondeur de champ… On ne fait pas de littérature sans connaître l’alphabet. Lisez ou surfez, c’est essentiel.

 

 

TopOptics

 

Si vous disposez d’un APN "expert" (terme qui décrit les compacts digitaux de haut de gamme), il vous offre sans doute la possibilité de définir vous-même les paramètres importants pour de bons résultats en digiscopie. Sinon, il faudra choisir parmi les modes proposés ceux qui conviennent le mieux. Dans tous les cas, vous l’aurez compris, la meilleure manière d’aboutir n’est pas de se mettre en mode «automatique » et d’espérer que l’APN comprenne tout seul vos besoins de digiscopeur !

 

La nécessité présidant aux réglages est celle de réduire au maximum le fléau de la digiscopie : les flous de bougé. Ceux-ci sont provoqués par les vitesses d’obturation assez basses générées par la faible quantité de lumière que transmet la longue-vue. Il faut donc favoriser les vitesses élevées.

 

Une fois les réglages élémentaires et incontournables effectués, ne faites pas trop de modifications à la fois : testez chaque possibilité une par une, dans différentes conditions. C’est la seule manière de progresser et d’acquérir quelques certitudes.

 

La sensibilité I Priorité à l’ouverture ou vive le sport ! I Atteindre quelle vitesse ? I La mise au point I L’exposition I Le zoom I Rafale ? I Format, stabilisateur et autres réglages I Un mode personnalisé

 

La sensibilité en numérique

La sensibilité des pellicules argentiques s’exprimait en degrés « ISO » (norme internationale) ou « ASA » (norme américaine, identique). Un film 64 ISO avait une faible sensibilité et convenait lorsque la lumière était vive, avec l’avantage de produire une image très bien définie. Un film de 400 ISO avait une sensibilité élevée et permettait de travailler en lumière rare, mais produisait plus de « grain » sur la photo. En numérique, la sensibilité du capteur remplaçant la pellicule photosensible ne change pas, c’est l’amplification du signal électronique que l’on peut faire varier, mais on a donc gardé l’ancienne notion des degrés « ISO ».

 

Une forte amplification du signal a hélas un effet semblable à celui de l’augmentation de sensibilité des défuntes pellicules : elle produit des images « bruitées ».  Ce n’est plus « du grain », ce sont des sortes de poussières, en fait des pixels de couleurs erratiques, qui parsèment l’image et en réduisent la qualité. Même si les APN compacts annoncent des sensibilités grimpant allègrement jusque 3200 ISO voire au-delà, il faut considérer que la qualité d’image se réduit notablement lorsque l’on dépasse 400 (ou 800) ISO de sensibilité. Encore cela dépend-il d’un appareil à l’autre, certains perdent pied plus tôt.

 

Le fan de digiscopie testera donc les performances de son appareil à 200, 400 et 800 ASA, ou il consultera les essais techniques publiés à ce sujet pour son modèle précis. Selon les résultats, il imposera à son APN de travailler à la plus haute sensibilité qui conserve à l’image une belle apparence. Si l’appareil est performant aux sensibilités élevées, il pourra se définir deux modes « personnalisés », par exemple un à 200 ISO pour quand le temps est limpide, et un à 400 ISO pour quand il est plus couvert.

 

Avec une sensibilité réglée au maximum raisonnable, l’appareil se satisfera de moins de lumière et pourra donc employer des vitesses d’obturation plus élevées.esses d’obturation plus élevées.

 

Ici, un bon article sur la sensibilité : http://www.lesnumeriques.com/sensibilite-iso-article-853.html


sensibilité de l'APN en digiscopie 1

A 200 ISO, la définition est très bonne, on distingue encore les points qui constituent la trame d’impression du document photographié

sensibilité de l'APN en digiscopie 2

A 3200 iso, la perte de qualité est évidente : on ne voit plus la trame d’impression et les contours sont moins nets.

Priorité à l’ouverture ou vive le sport !

Pour résumer, et si vous n’avez pas encore bouquiné sur le sujet,  l’ouverture est un réglage qui permet de choisir la quantité de lumière qu’on laisse entrer par l’objectif. Quand on « ouvre le diaphragme », c’est comme si on ouvrait grand le robinet : on laisse passer un  maximum de lumière. Si on le ferme, on en laisse passer moins.

La vitesse d’obturation, elle, revient au temps durant lequel on laisse le robinet ouvert. Pour remplir le seau sans le faire déborder (= fournir juste assez de lumière au capteur pour une image ni trop claire ni trop sombre), on peut combiner une plus grande ouverture et un temps plus court ou une plus petite ouverture et un temps plus long. Mais si ce temps est trop long, on risque de bouger durant la prise de vue et d’obtenir donc une image floue. Il existe 3 types de flou : celui qui vient d’une mauvaise mise au point et celui qui vient du mouvement ou « bougé ». Les artistes jouent de l’un comme de l’autre, mais « Monsieur tout le monde » aura avantage à les éviter tout deux ! Le 3ème type est provoqué par les perturbations atmosphériques.


L'adepte de la digiscopie n’a pas le choix : il doit absolument travailler avec des vitesses d’obturation aussi élevées que possible ; il lui faudra donc « ouvrir grand le robinet », ou plutôt le diaphragme. Certains APN compacts experts disposent d’un mode de « priorité à l’ouverture » (mode A : aperture = ouverture en Anglais). On impose à l‘appareil la valeur d’ouverture du diaphragme souhaitée, et il en déduit la vitesse convenable, compte tenu de la sensibilité choisie et de la lumière disponible. Le digiscopeur choisira ce mode en imposant l’ouverture maximale disponible.

 

Mais beaucoup d’APN ne proposent pas le réglage « A ». Est-ce alors perdu d’avance ? Pas vraiment, car ces appareils conçus pour des photographes sans connaissances de base (ce que vous n’êtes plus !) proposent un mode « sport », c’est à dire un mode de photo adapté aux sujets en mouvement rapide.

 Dans les faits, ce mode privilégie les vitesses rapides pour figer les mouvements sur l’image, et du fait même les ouvertures maximales. Le mode « sport »peut donc remplacer le mode « A » si celui-ci n’est pas disponible.  Selon les marques, ce mode peut être appelé autrement, « Enfants-animaux », par exemple. Vérifiez sur votre APN quel mode correspond aux sujets en mouvement.

 

Certains APN n’ont ni mode « A » ni « Sport ». Le mode « Programme » peut alors aider car il maintient les vitesses à un niveau généralement acceptable ; ce n’est que quand il y a beaucoup, de lumière qu’il ferme le diaphragme au lieu d’augmenter la vitesse. Testez aussi le mode « Portrait » qui utilise de grandes ouvertures. Enfin, on trouve sur les modèles experts des modes manuels qui vous permettent de choisir les paramètres exacts que vous souhaitez. S’ils sont simples d’emploi, c’est une bonne solution mais elle demande un peu de pratique. Oubliez surtout le mode « paysage » qui fait tout l’inverse de ce que souhaite le digiscopeur.

 

L’ouverture du diaphragme a une influence sur la profondeur de champ (la profondeur de la zone de  netteté) : grande ouverture = faible profondeur de champ, et à l’inverse, faible ouverture = grande profondeur de champ. En ouvrant le diaphragme au maximum, le digiscopeur se condamne donc à obtenir une image dont la plage de netteté sera sub-centimétrique, mais il n’a pas le choix. Dans la pratique, cela signifie qu’à une ouverture de f2,5, si l’œil de votre tourterelle est  net (c’est le point de repère absolu : l’œil DOIT être net), ses ailes ne le seront pas parfaitement.

profondeur de champ en digiscopie

Une grande ouverture réduit la profondeur de champ. A f 1:2,5 la queue de cette tourterelle n’est déjà plus nette du tout. Il faut donc énormément de précision au moment de la mise au point.

 

La sensibilité I Priorité à l’ouverture ou vive le sport ! I Atteindre quelle vitesse ? I La mise au point I L’exposition I Le zoom I Rafale ? I Format, stabilisateur et autres réglages I Un mode personnalisé

Sensibilité et ouverture, pour atteindre quelle vitesse ?

La réponse est simple : la plus élevée possible ! Oui, mais… On l’a vu, une grande ouverture ne facilite pas la mise au point et une montée en ISO se traduit par une image de moindre qualité.

 

Il convient dès lors d’ajuster l’une et l’autre pour dépasser la vitesse critique sous laquelle obtenir une image nette devient très improbable. Cette vitesse est difficile à définir dans l’absolu, car elle dépend du sujet observé et de son côté statique ou non. Une mésange posée sur un rameau flexible demandera le 1/250ème tandis qu’un chevreuil allongé en lisière de bois pourra peut-être être pris au 1/60ème. Globalement, sous le 1/125ème de seconde, les chances de succès sont réduites. Ceci étant, l’avantage de la photo numérique est qu’un cliché raté ne coûte rien et l’on pourra toujours tenter sa chance…

La mise au point

Les APN compacts proposent un système de mise au point automatique (autofocus) par étude du contraste qui est généralement performant. La mise au point manuelle, si elle est possible, est au contraire très laborieuse, d’autant que la définition de l’écran LCD est insuffisante pour réellement apprécier la netteté de l’image. Il faudra donc faire confiance à l’autofocus de l’APN.

 

Celui-ci propose habituellement plusieurs réglages à cet égard. D’une part, on peut lui imposer sur quelle zone (ou quelles zones) de l’image se fera la mise au point. Pour la digiscopie, on choisira une mise au point sur une petite zone centrale. C’est cette zone que l’on viendra positionner sur le sujet, ou mieux la tête voire l’œil du sujet si possible, au moment de prendre la photo. Ces éléments seront donc parfaitement nets… si tout va bien.

 

D’autre part, l’appareil propose souvent un mode « normal », un mode « macro » et parfois un mode « super-macro ». Ces derniers sont en principe plus précis et donc préférables avec les profondeurs de champ infimes de la digiscopie. Je dois avouer n’avoir jamais vraiment vu de différence, mais il est sage de tester ce qui, pour votre appareil, donne les meilleurs résultats.

Si vous ne soignez pas la mise au point sur la longue-vue, c'est-à-dire si l’image transmise par l’oculaire à l’APN est trop floue, celui-ci ne pourra pas effectuer sa mise au point et, souvent, il refusera de prendre la photo. Cela peut arriver par simple manque d’attention mais aussi si votre vue est trop éloignée de « l’idéal ». Donc, si le problème est récurrent, cela signifie que vous devez chausser vos lunettes de vue pour effectuer la mise au point de la longue-vue.

 

A noter que certains digiscopeurs ne font confiances qu’à leurs yeux et affinent la mise au point sur le LCD de l’appareil. Dans ce cas, il faut bien entendu porter ses lunettes de vue si on en a.

 

On peut parfois choisir un autofocus "dynamique" ou "servo", c'est-à-dire une mise au point qui suit le sujet au cas où il bouge.  Cela fait travailler l’appareil sans cesse et réduit le temps de vie des accus. Si votre sujet est en mouvement, c'est utile mais il faut alors bien garder la zone de mise au point sur lui. Si le sujet est fixe, n'utilisez pas cette fonction qui peut jouer de mauvais tours si la partie principale de votre sujet (sa tête généralement), n'est pas dans le petit cadre de mise au point.

La sensibilité I Priorité à l’ouverture ou vive le sport ! I Atteindre quelle vitesse ? I La mise au point I L’exposition I Le zoom I Rafale ? I Format, stabilisateur et autres réglages I Un mode personnalisé

L’exposition

Votre appareil calcule lui-même la quantité de lumière qu’il laisse entrer pour obtenir une photo bien exposée, ni trop sombre, ni « grillée ». Mais vous pouvez lui imposer votre volonté à ce sujet et c’est parfois carrément indispensable. Si vous photographiez un merle mâle dans une belle situation ensoleillée, en faisant son calcul global, l’APN vous rendra un oiseau funèbre, sans le moindre détail. Il faudra lui demander de surexposer un peu la photo pour faire apparaître les détails su plumage noir; par la suite, lors du retraitement, vous pourrez équilibrer tout ça. Si vous photographiez une mouette sur son nid, ce sera le contraire : l’APN vous sortira un oiseau tout blanc, tout « grillé »; il faut dans ce cas lui dire de sous-exposer. Le contrôle d’exposition est généralement très facilement accessible sur les APN bien conçus.

 

Mais réfléchissons un instant… Si je demande à mon appareil de sous exposer légèrement d’office toutes ses photos, il va se satisfaire de moins de lumière et donc employer une vitesse un peu plus élevée… et donc alléger mon souci de flou de bougé ! Un petit déficit d’exposition se corrige sans le moindre problème sur Photoshop ou autre. Il est même préférable à la surexposition car une zone un peu trop noire choque moins l’œil qu’une zone blanche sans détails. Je vous conseille donc d’imposer d’office à votre APN de sous-exposer ses images de 0,3 ou 0,7 EV (pas davantage).

exposition en digiscopie

Dans ce cas, le mauvais choix de la zone de calcul de l’exposition et la prise en compte de la totalité du cadrage (composé en bonne partie de ciel clair) ont conduit à une forte sous-exposition du sujet.

Bien entendu, il faudra intervenir dans le cas du merle noir. Si vous optez pour un mode de prise de vue manuel, vous serez totalement aux commandes pour décider de l’exposition.

Ici, plus d'in fos sur l'exposition : http://www.lesnumeriques.com/exposition-correction-exposition-article-801.html

 

La zone prioritaire pour le calcul de l’exposition sera la zone centrale de l’image que vous avez déjà choisie pour la mise au point, surtout si le sujet est placé devant un fond nettement plus lumineux comme le ciel ou la neige, ou si, au contraire, il est bien plus clair que son environnement.

Le zoom

Il faudra en faire usage pour supprimer le vignetage, mais n’en abusez pas. Si vous souhaitez obtenir un grossissement plus important, mieux vaut utiliser le zoom de votre longue-vue, en principe  plus performant que celui de l’APN. Au-delà d’un facteur de grossissement de 1,5-2 x, celui-ci voit en effet ses performances baisser et le piqué de l’image se détériore.

 

N’oubliez pas que, plus vous zoomez, plus vous réduisez la quantité de lumière entrante et plus vous serez soumis aux flous de bougé. D’autre part, avec les résolutions actuelles, il est toujours possible de recadrer les photos. C’est d’ailleurs souvent souhaitable pour placer le sujet dans une position plus harmonieuse que le centre de l’image. Donc, il en va du zoom comme d’autres choses : à consommer avec modération. 

Rafale ?

Les APN offrent la possibilité de tirer les photos « en rafale ». Cela présente l’avantage de pouvoir par la suite choisir la meilleure des images, celle où le sujet adopte l’attitude la plus intéressante, par exemple. Certains appareils permettent le « bracketing », c'est-à-dire de prendre en un coup 3 (ou 5) photos avec 3 (ou 5) niveaux d’exposition que le photographe définit à l’avance. C’est utile car on peut choisir ensuite la meilleure exposition.

 

Ces modes ont cependant des désavantages. Le stockage des images dans la mémoire tampon de l’appareil d’abord, puis leur transfert vers la carte mémoire, occupe le système durant une éternité… alors que votre sujet présentera certainement une attitude rêvée que vous voudrez saisir.  Votre carte mémoire se remplira aussi à une vitesse phénoménale. Enfin, certains appareils réduisent d’office la définition des images prises en rafale afin de raccourcir les temps de transfert.

Le mode rafale  n’est à utiliser qu’après avoir bien examiné la question, donc.

 

La sensibilité I Priorité à l’ouverture ou vive le sport ! I Atteindre quelle vitesse ? I La mise au point I L’exposition I Le zoom I Rafale ? I Format, stabilisateur et autres réglages I Un mode personnalisé

Format, stabilisateur et autres réglages

Les APN modernes sont équipés d’un stabilisateur qui est censé limiter les flous de bougé. Son efficacité est souvent réduite, et le mode d’emploi recommande généralement de le couper quand on travaille sur trépied, ce qui est le cas en digiscopie. On peut se demander pourquoi se priver de cet avantage… Il est possible que le stabilisateur « cherche » d’office un mouvement et que, si l’appareil est stabilisé par un trépied, il oscille sans fin et occasionne une photo floue plutôt que de combatte le flou. Mieux vaut donc le débrancher.

 

Un choix plus cornélien est celui du format, s’il est disponible. Les appareils experts proposent de sauvegarder l’image en format Raw (brut, en Anglais) ou en format jpeg, parfois les deux ensemble. Les appareils plus simples se limitent souvent au jpeg. Le Raw est un format qui conserve toutes les informations transmises par le capteur. Chaque image est de ce fait un fichier volumineux et il est nécessaire d’avoir une ou plusieurs grosses cartes mémoires si vous optez pour le Raw. Ce format vous permettra, par la suite, un traitement optimal d’amélioration des images.

 

Le jpeg est un format compressé qui garde les informations les plus importantes et élimine le reste. Il est donc moins favorable au retraitement attentif, mais il permet de réduire notablement le volume des fichiers. Vous pourrez normalement choisir entre une compression « standard », c'est-à-dire assez grossière pour obtenir des fichiers légers, et une compression « fine » plus performante. Choisissez cette dernière, elle vous permettra quand même une bonne édition postérieure des images.

Bien d’autres paramètres peuvent être réglés sur votre APN, comme la balance des blancs. Généralement, les réglages automatiques de l’appareil conviennent. Vous pouvez aussi demander à avoir des images plus « piquées » ou plus douces, aux teintes plus saturées ou plus pastel. A vous de choisir. Et bien  entendu, vous prendrez soin d’imposer à l’appareil de ne pas utiliser le flash.

 

Enfin, pensez à débrancher l’économiseur d’écran : rien de plus frustrant qu’un écran noir au moment où l’oiseau rare prend la pose ! Mais surtout, coupez le mode de mise en veille. En effet, la rétraction automatique du zoom s’accompagne généralement d’un léger mouvement vers l’avant de ce dernier… qui risque dès lors de buter contre l’oculaire de la longue-vue si vous l’avez positionné au plus juste.

Un mode personnalisé

Vous souviendrez-vous au moment crucial de tous les bons réglages, surtout si vous les avez modifiés juste avant pour photographier une jolie fleur en mode macro, par exemple ? Pas sûr… Un petit pense-bête peut être utile, mais certains appareils ont de la mémoire pour vous : ils vous proposent de rassembler vos réglages « customisés » dans un ou plusieurs modes personnalisés. Il vous suffit alors de sélectionner ce mode pour que l’appareil reprennent les valeurs que vous avez définies pour la sensibilité, l’exposition, l’ouverture, etc …

réglages personnalisés pour la digiscopie
Voici le cockpit modèle du digiscopeur

1 En mode Jpeg, choix de la compression la plus fine possible

2 Mise au point en mode Macro pour plus de précision

3 Création d’un mode personnalisé sur base de la priorité à l’ouverture

4 Flash coupé

5 Mise au point sur la zone centrale

6 Valeur ISO élevée

7 Légère sous-exposition pour une meilleure vitesse

8 La plus grande ouverture disponible, selon le taux de zoom utilisé

9 Coupure du stabilisateur d’image

10 Calcul de l’exposition sur zone de MAP

11 Batteries chargées

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