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Choisir son appareil reflex pour la reflexoscopie

La reflexoscopie impose des contraintes très spécifiques qui rendent certains appareils reflex mieux adaptés de qu'autres pour cet usage, même si tout bon reflex digital pourra convenir.

 

Les contraintes de la reflexoscopie

Le candidat à la relexoscopie possède le plus souvent déjà un appareil reflex et, effrayé par le prix des gros téléobjectifs, se tourne vers une lunette astronomique ou une longue-vue terrestre en guise de longue focale. Dans ce cas, il devra bien entendu « faire avec » le boîtier dont il dispose, et il est probable qu'il puisse obtenir des résultats satisfaisants.

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Cependant, si  le choix d’un boîtier est à faire, il sera utile de considérer un certain nombre de paramètres. En effet, par rapport à un téléobjectif, une lunette ou une longue-vue présente deux faiblesses majeures :

  • L’absence de système de stabilisation

  • L’absence d’autofocus

Il sera donc très utile que le boîtier reflex puisse, dans ces domaines, faciliter la vie du photographe. De bonnes performances aux hautes sensibilité sera un autre avantage considérable car elle favorisera le travail à vitesse élevée et donc la réduction des flous de bougé.

Un capteur stabilisé

Une bonne stabilisation est importante avec une longue focale, car elle permet de travailler à vitesse plus lente sans encourir le risque d’un flou de bougé. En pratique, on conseille de ne pas descendre sous une vitesse correspondant à sa focale, soit 1/500è de seconde pour une focale de 500 mm. En étant bien installé (trépied, bean bag…), on peu descendre au 1/250è sans gros risque. Un bon stabilisateur permet encore de réduire la vitesse d’un facteur deux  au moins : 1/125è de seconde.

 

Il existe trois grands systèmes de stabilisation : la stabilisation mécanique, la stabilisation optique et la stabilisation électronique. La dernière est inefficace ou aboutit à une dégradation importante de la définition de l’image. Elle ne concerne que certains APN compacts (il faut absolument éviter les appareils ne disposant que d’une stabilisation électronique).

 

La stabilisation optique place le système de stabilisation dans l’objectif lui-même où certaines lentilles sont mobiles et peuvent suivre le mouvement du photographe. Elle fut développée par Canon et Nikon. Dans ce cas, remplacer l’objectif stabilisé par une lunette qui, elle, n'est pas équipée de ces lentilles mobiles, fait perdre toute fonction de stabilisation.

 

La stabilisation mécanique permet au capteur de bouger et de suivre les mouvements du photographe. Elle fut développée par Minolta et est aujourd'hui utilisée par Sony, Pentax et Olympus sur leurs reflex. Une simple instruction dans les menus permet alors au boîtier de négliger le fait qu’il n’est pas accouplé à un objectif asservi et d’assurer normalement la stabilisation avec une lunette. C’est un avantage pour la reflexoscopie.

 

Lisez cet article sur la stabilisation si vous voulez en savoir plus.

 

ATTENTION : le manuel de votre appareil vous conseillera probablement de ne pas enclencher le stabilisateur si vous utilisez un trépied. Vérifiez donc toujours dans ce cas que vous n'obtenez pas de meilleurs résultats en débranchant la stabilisation.

 

Pentax K Sony Alpha
Les reflex des séries Pentax K et Sony Alpha disposent d'un système de stabilisation mécanique du capteur qui permet de conserver un système de stabilisation efficace lorsque le boîtier est accouplé à une lunette ou un corps de longue-vue terrestre.

 

Un bon témoin de mise au point

Sans autofocus, le photographe devra assurer lui-même la mise au point. Cela évite les errances occasionnelles des autofocus qui assurent une MAP parfaite sur… le brin d’herbe juste devant le sujet, mais c’est évidemment plus lent et moins précis. Du temps où l’autofocus n’existait pas encore, des repères sur le dépoli de visée ne s’alignaient parfaitement que lorsque la mise au point était impeccable. On pouvait ainsi s’assurer de la netteté de l’image avant de déclencher.

Les reflex actuels n’utilisent plus ce système, mais aident par l’un ou l’autre témoin le photographe qui souhaite opérer une mise au point manuelle. Un signal lumineux dans le viseur et un bip sonore viennent l’avertir que la mise au point est parfaite. Il faudra donc veiller à choisir un boîtier disposant d’un système efficace à cet égard.

 

En pratique, le reflexoscopeur effectuera sa mise au point dans le viseur du reflex plutôt que sur l'écran LCD qui ne permettra pas la même précision. La qualité du viseur est donc importante et un viseur optique sera préférable à un viseur électronique dont la qualité d'image est inévitablement inférieure.

 

De bonnes performances à haute sensibilité

Tout comme la digiscopie, la reflexoscopie souffre chroniquement du manque de lumière. Pour ne pas devoir travailler à vitesse trop lente, ce qui aboutit à des flous de bougé avec une longue focale, on peut relever la sensibilité de la prise de vue à 400, 800, 1600… ISO. Cela revient en fait à capter moins de lumière et à compenser ce manque en forçant l’amplification électronique du signal émis par le capteur. Cette opération provoque généralement une réduction de la qualité de l’image.

 

A cet égard, une famille de capteurs est plus performante que l’autre : les capteurs CMOS sont meilleurs que les capteurs CCD à basse lumière. Avec eux, vous conserverez donc une haute qualité d’image à sensibilité plus élevée, ce qui est un avantage précieux. Vous aurez de ce fait tout avantage à opter pour un boîtier équipé d’un capteur CMOS (cas général dans les reflex modernes).

 

Avec un reflex moderne équipé d'un capteur CMOS, la qualité d'image reste très bonne jusque 800 ISO et même au-delà.

 

Pas trop de pixels

Contrairement à ce que croit le grand public, disposer de plus de pixels ne signifie pas augmenter la qualité de l’image, au contraire. Plus les pixels sont nombreux, plus ils sont petits, moins ils captent de lumière et plus il faut amplifier le signal qu'ils émettent. Voici notre article traitant de ce sujet.

 

Il n’est donc pas judicieux de casser sa tirelire pour un modèle annonçant un nombre de pixels particulièrement ronflant. Une définition de 10 Mpix permet sans aucun problème un tirage photo en A4 avec d’excellents résultats. Comme vous serez sans doute amené à recadrer votre image, 15 Mpix est une bonne option, mais ne recherchez pas davantage, c'est inutile voire nuisible.

 

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